MARINA SOW // OPERATING DIRECTOR of MAISON OUSMANE SOW
❝ Dans un premier temps, acheteuse en parfumerie, puis directrice, gestionnaire de patrimoine, ainsi que « multirécidiviste » de la création d’entreprise (4 au compteur), elle rentre au Sénégal, chez elle, en 2015.

« Beaucoup de gens me demandent pourquoi je suis « rentrée » au pays. Moi métisse franco-sénégalaise, à qui tout semblait réussir en France. Une bonne vingtaine d’années à occuper des postes à responsabilité, happy owner d’un e-commerce, propriétaire de ma maison, bref une vie toute tracée qui vous mène gentiment et sans encombre vers la retraite. Sauf que j’ai décidé que la retraite ce n’était pas pour tout de suite, alors pour le temps qui m’est encore imparti, j’ai décidé que j’aurai un impact sur mon environnement, si possible dans mon pays. »

Depuis son retour, elle a mené une étude d’implantation pour le compte de Réseau Entreprendre International, qui a débouché sur le lancement de l’association dakaroise. Après avoir occupé le poste de business developer dans un cabinet de management des ressources humaines, Marina est aujourd’hui Directrice générale de la Maison Ousmane Sow.

Le 5 Mai 2018, ouvrait à Dakar la Maison Ousmane Sow où été présentées les oeuvres de l’artiste disparu le 1er Décembre 2016 : séries africaines, série en hommage aux grands hommes qui marquèrent sa vie, petites sculptures Nouba, oeuvres inédites et oeuvres inachevées. Cette maison qu’il habita jusqu’à son décès, Ousmane Sow l’avait baptisée Le Sphinx car elle préfigurait pour lui la série qu’il imaginait réaliser sur les Egyptiens. Tête, bras et dos du Sphinx sont représentés symboliquement en une architecture résolument contemporaine qu’il avait conçue sur maquette, comme une sculpture, comme une oeuvre à part entière.

C’était en 1991. La maison sera terminée en 1999, date à laquelle il achève la création de La bataille de Little Big Horn. Cette série compte trente-cinq pièces qui seront exposées sur la corniche à Dakar avant de rejoindre, sur le Pont des Arts à Paris, les séries africaines pour une rétrospective qui accueillera trois millions de visiteurs. Pendant la création de cette série, il fabrique à pleines mains les carreaux de sa maison et en recouvre les murs avec la même matière que celle de ses sculptures. C’est dire s’il y a parfaite adéquation entre les oeuvres et ce lieu qui pourrait bien rejoindre l’inventaire des maisons légendaires à travers le monde.

Les visiteurs circuleront librement à travers un dédale de pièces bordées de vérandas, à la découverte des oeuvres, des souvenirs, et de l’atelier laissé tel quel au départ de l’artiste. Selon le désir d’Ousmane Sow pour le musée qu’il appelait de ses voeux, les salles porteront les noms de son père Moctar Sow et de ses amis: Mustapha Dimé, Boris Dolto, Julien Jouga, Souleymane Keita, Ndary Lo, Iba Mbaye, et Gérard Senac.❞

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Maison Ousmane Sow
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